Baisse de la TVA dans la restauration en sursis ?
Publié : 14 oct. 2009, 16:46
Face aux résultats de l'Insee sur les prix à la consommation indiquant que ceux de la restauration n'avaient pas bougé en septembre, le secrétaire d'Etat au Commerce, Hervé Novelli, a convoqué à Bercy les 9 syndicats de restaurateurs pour aborder la question du respect des engagements pris par la profession.
Le gouvernement a décidé de resserrer les vis. Mercredi, le secrétaire d'Etat au Commerce, Hervé Novelli, a donné deux mois aux restaurateurs pour répercuter, de manière significative, la baisse de la TVA de 5,5% dans le secteur sur leurs prix.
Il y a une menace réelle de perdre la TVA à taux réduit», prévient Christine Pujol la présidente de l'Umih, principal syndicat du secteur.
« Certains professionnels, et je le déplore haut et fort, n'ont pas joué le jeu (de la baisse des prix, NDLR) et c'est dommage parce qu'il y a une menace réelle de perdre cette baisse de la TVA. On le sait, s'il n'y a pas de résultats, à un moment donné il risque d'y avoir un retour de bâton», a asséné Christine Pujol, tout en reconnaissant que cette menace n'avait pas été clairement évoquée lors de cette réunion.
«Le ministre nous a fortement conseillé de nous mobiliser davantage, c'est ce que nous allons faire», a-t-elle ajouté. Sur les prix, il leur a indiqué qu'un comité de suivi le 15 décembre ferait «définitivement» le point sur le respect de l'engagement et qu'en cas d'échec, il faudrait en tirer «toutes les conséquences».
En effet, la baisse de la TVA devait être accompagnée par la création de 40 000 emplois en deux ans (20 000 emplois pérennes et 20 000 contrats d'apprentissage ou en alternance). Dans un récent rapport, la Cour des comptes juge cet objectif de 40 000 poste strès optimiste, et estime que seuls 6 000 postes seront créés.
Le gouvernement a décidé de resserrer les vis. Mercredi, le secrétaire d'Etat au Commerce, Hervé Novelli, a donné deux mois aux restaurateurs pour répercuter, de manière significative, la baisse de la TVA de 5,5% dans le secteur sur leurs prix.
Il y a une menace réelle de perdre la TVA à taux réduit», prévient Christine Pujol la présidente de l'Umih, principal syndicat du secteur.
« Certains professionnels, et je le déplore haut et fort, n'ont pas joué le jeu (de la baisse des prix, NDLR) et c'est dommage parce qu'il y a une menace réelle de perdre cette baisse de la TVA. On le sait, s'il n'y a pas de résultats, à un moment donné il risque d'y avoir un retour de bâton», a asséné Christine Pujol, tout en reconnaissant que cette menace n'avait pas été clairement évoquée lors de cette réunion.
«Le ministre nous a fortement conseillé de nous mobiliser davantage, c'est ce que nous allons faire», a-t-elle ajouté. Sur les prix, il leur a indiqué qu'un comité de suivi le 15 décembre ferait «définitivement» le point sur le respect de l'engagement et qu'en cas d'échec, il faudrait en tirer «toutes les conséquences».
En effet, la baisse de la TVA devait être accompagnée par la création de 40 000 emplois en deux ans (20 000 emplois pérennes et 20 000 contrats d'apprentissage ou en alternance). Dans un récent rapport, la Cour des comptes juge cet objectif de 40 000 poste strès optimiste, et estime que seuls 6 000 postes seront créés.