Stress au travail: Négociations ou sanctions
Publié : 10 oct. 2009, 11:01
Le ministre du Travail souhaite que des discussions s'engagent avant février 2010 dans les 2.500 entreprises de plus de 1.000 salariés.Il a donc demander à ces entreprises d'engager des négociations sur la prévention du stress avant le 1er février 2010.
«Nous publierons sur internet la liste des entreprises qui ont négocié, celles qui n'ont pas négocié, s'il y en a, mais je leur déconseille, ainsi que les résultats de ces négociations et les bonnes pratiques à mettre en place», a-t-il ajouté.
Les PME écartées
Interrogé sur le fait que rien n'était prévu pour encourager les PME, pourtant tout aussi exposées aux problèmes de gestion du stress et qui représentent 60% de l'emploi salarié en France, le ministre a répondu qu'«il fallait bien un commencement» et qu'elles étaient trop nombreuses pour les faire figurer sur une liste.
Par ailleurs, elles n'ont pas toutes les moyens de mettre en place des négociations: «C’est beaucoup plus compliqué pour les petites entreprises de régler ces problèmes de management», a-t-il ajouté. Elles seront tout de même concernées par le «guide des bonnes pratiques» établi pour les grandes entreprises mais ce plan d'urgence ne leur sera appliqué que dans un deuxième temps. Sans pour autant donner de calendrier.
Pour inciter les petites entreprises à se mettre au diapason de l'accord interprofessionnel sur le stress signé fin 2008, le ministre du Travail prévoit une campagne d'information orchestrée par l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT) et l'institut National de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladie professionnelles (INRS). Une structure ad hoc spécialisée sera aussi créée auprès de la Direction générale du travail.
votre avis ?
«Nous publierons sur internet la liste des entreprises qui ont négocié, celles qui n'ont pas négocié, s'il y en a, mais je leur déconseille, ainsi que les résultats de ces négociations et les bonnes pratiques à mettre en place», a-t-il ajouté.
Les PME écartées
Interrogé sur le fait que rien n'était prévu pour encourager les PME, pourtant tout aussi exposées aux problèmes de gestion du stress et qui représentent 60% de l'emploi salarié en France, le ministre a répondu qu'«il fallait bien un commencement» et qu'elles étaient trop nombreuses pour les faire figurer sur une liste.
Par ailleurs, elles n'ont pas toutes les moyens de mettre en place des négociations: «C’est beaucoup plus compliqué pour les petites entreprises de régler ces problèmes de management», a-t-il ajouté. Elles seront tout de même concernées par le «guide des bonnes pratiques» établi pour les grandes entreprises mais ce plan d'urgence ne leur sera appliqué que dans un deuxième temps. Sans pour autant donner de calendrier.
Pour inciter les petites entreprises à se mettre au diapason de l'accord interprofessionnel sur le stress signé fin 2008, le ministre du Travail prévoit une campagne d'information orchestrée par l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT) et l'institut National de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladie professionnelles (INRS). Une structure ad hoc spécialisée sera aussi créée auprès de la Direction générale du travail.
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